Les réacteurs Airlift sont des réacteurs submergés alimentés en énergie par gazage. Pour le gazage, on utilise habituellement de l’air comprimé.
En service, de l’air comprimé entre par le bas dans le réacteur Airlift en passant par le distributeur de gaz. Cet air apporté mélange le contenu du réacteur et monte sous la forme de bulles d’air. Les bulles d’air qui montent produisent un écoulement ascendant. Une partie de l’oxygène de l’air est alors libérée dans l’eau. La zone où se trouve l’écoulement ascendant est appelée Riser. En tête du réacteur, les bulles d’air restantes quittent l’eau. Le liquide exempt de gaz est reconduit en parallèle du Riser jusqu’à la zone inférieure du réacteur. La zone d’écoulement descendant d’un réacteur Airlift est appelée Downcomer. En service, on a une recirculation du contenu du réacteur par le Riser et le Downcomer. En fonctionnement continu, on superpose un écoulement traversant à ce circuit. À cet effet, un réservoir supplémentaire avec pompe d’alimentation est présent. La vitesse du circuit est ajustée par le biais du débit d’air.
Le banc d’essai CE 730 est conçu pour l’étude des propriétés caractéristiques d’un réacteur Airlift avec air, azote et eau. Le gazage avec de l’air a pour effet d’augmenter la teneur en oxygène de l’eau. On peut réduire la teneur en oxygène de l’eau en utilisant de l’azote. C’est la condition requise pour pouvoir déterminer le coefficient de transfert de masse de l’oxygène dans l’eau. La vitesse du liquide dans le tube vide est déterminée par la mesure de la conductibilité électrique. Une pompe de dosage et un réservoir de solution saline permettent d’augmenter la conductibilité électrique. Le temps de mélange est déterminé au moyen d’un indicateur. La teneur en gaz est déterminée par le niveau dans le réacteur Airlift.
Les valeurs de mesure s’affichent numériquement sur l’armoire de commande. Elles peuvent être transmises via USB à un PC afin d’y être exploitées à l’aide du logiciel fourni.